La loi sur les contrats fonciers dans les zones rurales a été promulguée en 2002 et modifiée en 2009 et 2018 respectivement. La dernière révision est entrée en vigueur le 1er janvier 2019.
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Les points clés sont les suivants:
1. À qui appartient la terre rurale?
La propriété foncière rurale appartient à la communauté rurale où se trouve la terre. La communauté rurale précitée fait référence à l'organisation économique collective dans les zones rurales.
2. Qui peut obtenir le droit à la gestion contractuelle des terres?
Les membres de la communauté rurale (c'est-à-dire les «membres de l'organisation économique collective en milieu rural» comme mentionné dans la loi) peuvent se voir accorder le droit à la gestion contractuelle des terres sous la forme de contrats par les ménages. (Article 5)
Le droit à la gestion contractuelle des terres sur les terres arables, les forêts, les prairies, etc. ne peut être accordé qu'aux membres de la communauté rurale. D'autres personnes en dehors de la communauté rurale peuvent obtenir le droit à la gestion contractuelle des terres sur les montagnes dénudées, les fossés, les collines, les plages, etc. (article 3)
3. Que pouvez-vous faire sur le terrain après avoir obtenu le droit à la gestion contractuelle du terrain?
Vous pouvez organiser la production agricole sur le terrain et disposer des produits agricoles à votre discrétion. Cependant, vous ne devez pas utiliser la terre à des fins autres que l'agriculture ou causer des dommages permanents à la terre. (Article 18)
Vous pouvez échanger le droit à la gestion contractuelle des terres avec d'autres membres de la communauté rurale, ou céder votre droit à la gestion contractuelle des terres à d'autres. Si le terrain est réquisitionné par le gouvernement, vous pouvez également obtenir une compensation. (Article 17)
4. Quelle est la durée effective du droit à la gestion contractuelle des terres?
La durée effective pour les terres arables est de trente (30) ans, pour les prairies de trente (30) à cinquante (50) ans et pour les forêts de trente (30) à soixante-dix (70) ans. Le droit à la gestion contractuelle des terres peut être prolongé pour une autre même période à l'expiration de la durée effective. (Article 21)