Plusieurs dispositions de la Cour populaire suprême sur les questions relatives à l'application de la loi dans les affaires concernant des litiges relatifs à la violation du droit aux obtentions végétales (II) ont été promulguées le 5 juillet 2021 et sont entrées en vigueur le 7 juillet 2021.
Il y a 25 articles au total. Les dispositions visent à traiter correctement les affaires impliquant l'atteinte au droit aux nouvelles variétés végétales.
Les points clés sont les suivants:
Lorsque le propriétaire ou une personne intéressée du droit aux nouvelles variétés végétales présente la preuve que le matériel de multiplication d'une variété contrefaite accusée porte le même nom que celui d'une variété autorisée, le tribunal populaire peut présumer que le matériel de multiplication de cet accusé la variété contrefaisante appartient à celle de la variété autorisée. Lorsqu'il existe des éléments prouvant qu'elle n'appartient pas au matériel de multiplication de la variété autorisée, le tribunal populaire peut constater que le contrefacteur accusé a commis l'acte de contrefaçon d'une variété et déterminer la responsabilité civile au regard des dispositions pertinentes en matière de contrefaçon des marques enregistrées .
Lorsque le contrefacteur incriminé prétend que les actes suivants de production et de propagation d'une variété autorisée constituent des activités de recherche scientifique, le tribunal populaire fait droit à cette allégation : 1° cultiver de nouvelles variétés en utilisant des variétés autorisées ; et (2) réutiliser le matériel de multiplication des variétés autorisées, après avoir cultivé de nouvelles variétés en utilisant des variétés autorisées, aux fins de la demande de droit à de nouvelles variétés végétales, de l'examen et de l'approbation des variétés et de l'enregistrement des variétés.
Lorsqu'il s'agit d'identifier les questions spécialisées d'une affaire d'atteinte au droit aux obtentions végétales, les parties concernées choisissent un témoin expert par voie de négociation parmi la liste des témoins experts dans les domaines concernés ou les témoins experts recommandés au peuple tribunal par les autorités agricoles et forestières compétentes relevant du Conseil d'État (le Ministère de l'agriculture et des affaires rurales et l'Administration nationale des forêts et des prairies). Si les négociations échouent, le tribunal populaire nomme un témoin expert parmi les témoins experts susmentionnés.