La loi nationale sur les frontières terrestres (ci-après « la loi », 陆地国界法) a été promulguée le 23 octobre 2021 et est entrée en vigueur le 1er janvier 2022.
La loi se compose de 62 articles, visant à assurer la sécurité et la stabilité des frontières terrestres et des frontières, à promouvoir le bon voisinage et à faciliter les échanges et la coopération entre la Chine et ses voisins terrestres.
La Chine partage une frontière terrestre d'environ 22,000 14 km avec XNUMX pays, dont la Corée du Nord, la Russie, la Mongolie, le Kazakhstan, le Kirghizistan, le Tadjikistan, l'Afghanistan, le Pakistan, l'Inde, le Népal, le Bhoutan, le Myanmar, le Laos et le Vietnam.
Les principaux enseignements de la loi sont les suivants.
1.La Chine prendra-t-elle des décisions unilatérales pour modifier les situations frontalières avec les pays liés ?
No.
La Chine adhérera aux traités pertinents relatifs aux affaires frontalières nationales que la Chine a déjà conclus ou auxquels elle a adhéré. (Art.14)
La Chine procédera à la démarcation des frontières terrestres nationales et renforcera la défense, la gestion et la construction des zones frontalières conformément à la loi. (Art. 2)
En ce qui concerne les questions frontalières héritées de l'histoire, la Chine adhérera au principe d'égalité, de confiance mutuelle et de consultation amicale, dans l'espoir de trouver des solutions par la négociation. (art. 15)
2.Les individus peuvent-ils entrer en Chine par les frontières terrestres nationales ?
Non. Il est strictement interdit à tout individu de franchir illégalement la frontière. (art. 38)
Les personnes entrant et sortant du pays par les frontières terrestres nationales sont soumises à l'inspection, à la quarantaine et à la supervision des autorités responsables. (art. 37)
3. La Chine peut-elle imposer un contrôle pandémique dans les zones frontalières ?
Oui. La Chine peut établir des mécanismes de coopération avec ses voisins terrestres pour la prévention et le contrôle de la pandémie, y compris la communication et le partage d'informations, l'échange de technologies et de talents. (art. 56)
En attendant, la Chine a le droit de sceller la frontière et de fermer les ports lorsque de graves situations de pandémie se produisent. (art. 47(3))